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/ La visite de Donald Trump à Londres

Relations Royaume Uni et États Unis

La visite de Donald Trump à Londres

La visite d'État de Donald Trump au Royaume-Uni s'est achevé. Le président américain a conclu sa visite de trois jours dans le pays par les commémorations du 75e anniversaire de la Seconde Guerre Mondiale. Un séjour britannique qui s'est plutôt bien passé malgré quelques frasques qui sont désormais typique de Donald Trump.

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3 min

Un hommage au courage et à l'héroïsme des soldats de la seconde guerre mondiale par celle qui a elle-même participé à l'effort de guerre, c'est ainsi que la Reine Elizabeth a ouvert la cérémonie des commémorations du débarquement à Portsmouth, dans le sud de l'Angleterre.

Emmanuel Macron et Theresa May entre autre ont eux aussi fait des discours émouvants et rendus hommage aux soldats qui ont perdu la vie pour la liberté il y a 75 ans. Donald Trump lui aussi a contribué en lisant une prière déclamer à la radio le 6 juin 1944 par Franklin Roosevelt. La sobriété du président américain lors de ces évènements a sans doute été appréciée.

Un début très fort

Car au-delà du devoir de mémoire, la visite d'Etat de Donald Trump a été placée sous le signe de la diplomatie et du business malgré quelques frasques typiques du chef d'Etat américain.

La visite a commencé très fort. A quelques minutes seulement de son arrivée sur le sol britannique, le président américain postait un tweet sans équivoque à propos de Sadiq Khan, l'actuel maire de Londres, le traitant de loser et d'incompétent.

Des propos très certainement en réponse à une interview de ce dernier où il accuse le président américain d'agir comme un fasciste du XXème siècle.

Puis Donald Trump et toute sa famille ont passé la journée en compagnie de la famille royale ainsi qu'avec la Reine. Cette fois-ci pas d'écart dans le protocole contrairement à l'an dernier où Elizabeth II s'était retrouvée coincé derrière le président américain lors leur revue de la garde.

Boris Johnson, le favori de Donald Trump

Mais très vite, le business a repris le dessus. Trump et Theresa May se sont rencontrés mardi avec des chefs de grandes entreprises américaines et britanniques. Les Etats-Unis sont le premier partenaire commercial de la Grande-Bretagne. Mais Donald Trump ne serait pas Donald Trump s'il ne se mêlait pas des affaires politiques internes. Alors que Theresa May doit quitter son rôle de chef des conservateurs ce vendredi, la course au leadership est lancée.

Le président américain a clairement affiché son soutien au favori Boris Johnson. Côté travailliste, les louanges sont moins affichées. Le locataire de la maison blanche a annoncé que Jeremy Corbyn avait voulu le rencontrer mais qu'il n'avait pas donné suite, il s'est expliqué dans une interview télévisée britannique.

Le Royaume-Uni a besoin d'un allié

Cette visite d'Etat, dont seulement deux présidents américains avant Donald Trump ont eu les honneurs, lui aura donc très certainement été favorable. Il a promis de renforcer la relation entre les deux pays et de faire un accord commercial après le Brexit.

Malgré les impairs et tweets ravageurs de Trump, le Royaume-Uni a clairement déroulé le tapis rouge à son hôte américain. Preuve que le pays, en crise du Brexit depuis trois ans, a bien besoin d'un allié comme les Etats-Unis. Une image de sauveur qui ne font que renforcer la légitimité que Donald Trump semble tant chercher.